Phase 1 : Le Mur.
Le soleil, brûlant, mordait la peau. La poussière, épaisse et grise, s’accrochait aux vêtements, aux cheveux, à l’âme. Le vent, chaud et sec, soufflait sur le mur, un mur de pierre et de ciment, haut et impitoyable. Il séparait deux mondes, deux vies, deux destins. D’un côté, le nôtre, la sécurité, la familiarité. De l’autre, l’inconnu, l’étranger, le danger.
Le mur n’était pas une solution, mais une nécessité. Il était la ligne de démarcation, le rempart contre l’invasion, le refuge contre l’inconfort. Il était le symbole de notre peur, de notre besoin de contrôle, de notre désir de nous protéger de l’autre.
Derrière le mur, la vie continuait, monotone, routinière. On se levait, on mangeait, on travaillait, on dormait. On vivait dans un monde clos, où l’étranger n’avait pas sa place. On se rassurait en se disant que le mur nous protégeait, qu’il nous gardait en sécurité.
Mais la sécurité n’était qu’une illusion. Le mur ne nous protégeait pas de nous-mêmes. Il ne nous protégeait pas de la solitude, de l’ennui, de la peur. Il ne nous protégeait pas de l’absurde.
Le soleil couchait, rougeoyant, sur le mur. L’ombre s’allongeait, recouvrant le monde d’un voile sombre. Derrière le mur, on se sentait plus seuls que jamais. Le mur nous séparait non seulement de l’étranger, mais aussi de nous-mêmes.
Le roman « Le Meilleur des Mondes » nous plonge dans une société dystopique où Bernard, un membre de la caste supérieure, se sent déconnecté de son environnement. Son caractère solitaire entre en conflit avec un système qui vise à atteindre le bonheur extrême, au détriment de la liberté individuelle.Phase 2 : Un rêve formaté.
Phase finale : Le citoyen formaté.